La nouvelle réforme formation professionnelle va plus loin dans ce qui avait déjà été mis en œuvre en 2009 par rapport aux financements pour la formation continue des salariés les plus nécessiteux (mauvaise qualification) et ajoutent quelques nouveautés au niveau des entreprises.
Les nouveautés de la formation professionnelle
C’est en premier lieu dans un but de simplifier la gestion de la formation professionnelle pour la rendre plus compréhensible pour les salariés que cette réforme formation professionnelle a été mise en œuvre. Dans l’ensemble, la majorité des entreprises restent sceptiques face à ces nouvelles mesures. En effet l’évolution du financement de la formation, l’introduction du Compte personnel de formation (CPF) ainsi que l’institution de l’entretien professionnel apporteront quelques changements au niveau de la gestion des ressources humaines dans l’entreprise. Dans les faits, les entreprises passent d’une obligation de payer à une obligation de former en favorisant le dialogue social et l’initiative du salarié. Cependant une nouveauté à noter : les mécanismes de financement et de représentativité des organisations syndicales et patronales sont révisés.
La réforme de la formation professionnelle et les conséquences sur les budgets formation.
La formation professionnelle paris ou ailleurs en France est devenue un véritable enjeu stratégique pour les entreprises. 80% d’entre elles disent financer la formation professionnelle au-delà du taux fixé par le législateur, ce qui représente actuellement 1.6% de la masse salariale. Un chiffre également dépassé par 53% des entreprises de moins de 50 salariés. Malgré la pression budgétaire, la majorité des entreprises affirment ne pas vouloir modifier leur investissement en formation et uniquement 21% d’entre elles prévoient de le baisser
Pas de véritable simplification dans la réforme formation professionnelle
Le but initial de la réforme de la formation professionnelle n’est pas vraiment respecté, la simplification de gestion et une meilleure lisibilité pour les salariés. 57% des entreprises ne sont pas convaincues par les promesses gouvernementales. La part administrative et fiscale sera simplifiée mais les besoins en ressources humaines devraient augmenter. L’entretien professionnel, même s’il est considéré comme un atout au sein des entreprises va également ajouter des démarches supplémentaires du fait qu’il soit rendu obligatoire.